Votre peau, notre savon - Savon d'Alep

Anatomie et physiologie de la peau

La peau n'est pas seulement cette enveloppe externe isolant le corps humain. Elle est l'interface qui régule les multiples échanges avec notre environnement, tout à la fois imperméable aux éléments pathogènes et perméable aux actifs bénéfiques à sa santé et à sa beauté. Malheureusement, elle trahit avant tous les autres organes la lente érosion caractéristique du vieillissement, devenant progressivement plus mince et plus sèche, ce qui la rend moins élastique, moins tonique. Heureusement, il est possible de ralentir ce processus en utilisant par exemple au quotidien pour sa toilette Derm'Alep, authentique " soin dermoprotecteur ".

La peau comprend 3 couches superposées: l'épiderme externe (epi = dessus), le derme intermédiaire (dermo = peau) et l'hypoderme interne (hypo = dessous).

peau

Liens directs : Les fonctions de la peau - Le vieillissement de la peau

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L'épiderme

L'épiderme est un épithélium formé par plusieurs couches de cellules qui subissent, en progressant vers la surface, une transformation cornée, la kératinisation.

  • La couche basale, qui assure la jonction avec le derme, au niveau de laquelle se situent les cellules pigmentaires, nommées mélanoblastes, qui produisent la mélanine, ce pigment nous protégeant du rayonnement solaire Ultra Violet.
  • La couche de Malpighi, puis la couche granuleuse et enfin la couche claire, dont les cellules produisent une substance protéique soufrée, la kératine, qui migre vers la surface où elle imprègne la couche cornée.
  • La couche cornée, d'une grande solidité, ainsi nommée en référence à la corne, ses cellules étant durcies par l'imprégnation de kératine. Cette kératinisation se termine par une desquamation, les cellules mortes tombant lors de la toilette.

Les cellules de l'épiderme se multiplient continuellement très vite : il faut seulement 28 jours pour qu'une cellule parvienne de la couche basale jusqu'en surface où elle meurt puis tombe. Oui, l'épiderme se renouvelle en moins d'un mois !

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Le derme

Le derme est un tissu conjonctif beaucoup plus lent à se renouveler, environ trois ans. Sous-jacent à l'épiderme, il soutient celui-ci, étant de nature compressible, extensible et élastique. II le nourrit, également.
Structurellement, le derme est constitué par le maillage d'un réseau de fibres entrecroisées formé de 2 types de macromolécules protéiques :

  • Le collagène, véritable " ciment " qui confère à la peau sa solidité, sa robustesse, sa capacité de résistance à la pression.
  • L'élastine, substance d'ancrage qui contribue à la souplesse de la peau, à son élasticité.

D'autres macromolécules, nommées glycosaminoglycanes, remplissent l'espace extracellulaire sous la forme d'un gel qui assure la cohérence du tissu dermique en se liant intimement au collagène et à l'élastine.
A partir des nutriments issus du catabolisme digestif, ce sont les cellules fibroblastes du tissu conjonctif dermique qui effectuent la synthèse des éléments nécessaires à ('élaboration du collagène, de l'élastine et des glycosaminoglycanes.

Le derme contient également :

  • Un réseau nerveux très dense, les récepteurs des fibres nerveuses faisant de la peau un organe sensoriel majeur sensible au toucher, à la chaleur, au froid, à la pression, à la douleur, au plaisir ...
  • Un réseau de capillaires (au sens propre, les capillaires sont des vaisseaux sanguins fins comme des cheveux) lui-même d'une densité importante, assurant la nutrition de la peau.
  • Un réseau de cellules de Langerhans qui jouent un rôle clé dans l'immunité grâce à des récepteurs utiles à la reconnaissance des agressions microbiennes et virales, contribuant à la défense du revêtement cutané, premier rempart de l'organisme contre les maladies infectieuses.

Le derme comprend également des structures annexes :

  • Les glandes sudoripares qui permettent la régulation thermique en évacuant l'excès de chaleur sous forme de sueur.
  • Les glandes sébacées qui sécrètent une substance grasse, le sébum, lequel forme un film protecteur à la surface de l'épiderme.
  • Les follicules pileux d'où émergent les poils et les cheveux.

Nous le voyons, le derme est l'horizon prépondérant de la peau, celui qu'il convient de nourrir, d'hydrater, de revitaliser et de régénérer, autant de fonctions que contribue à remplir le " soin dermoprotecteur " Derm'Alep.

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L'hypoderme

L'hypoderme est un tissu adipeux, sorte de matelas qui se moule sur les muscles et les os, jouant le rôle d'amortisseur lors des pressions exercées sur la peau, ce qui protège les tissus profonds de l'organisme tout en régulant la température interne.
C'est ce tissu sous-cutané qui contient les adipocytes qui sont des lobules (littéralement, petits lobes) tels de minuscules sacs pleins de graisse regroupés en amas semblables à des grappes de raisin.
L'hypoderme contient également des vaisseaux sanguins de plus gros calibre que ceux du derme, ainsi que des fibres nerveuses.
Venant d'énumérer quelles sont les trois couches constitutives de la peau, il convient maintenant de préciser (es fonctions de celle-ci.

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Les fonctions de la peau

La peau exerce principalement trois fonctions :


Une fonction protectrice

  • Contre les agressions mécaniques (chocs, pressions) grâce à la dure kératine de la couche cornée externe et au souple coussin graisseux de la couche interne.
  • Contre les agressions chimiques grâce au film protecteur de sébum qui fait écran à la pénétration des produits toxiques.
  • Contre les agressions microbiennes grâce aux cellules immunitaires du derme et aussi à la flore bactérienne présente en surface de l'épiderme, flore saprophyte qui neutralise les germes pathogènes (streptocoque, staphylocoque doré ...). II est essentiel de préserver cette flore amie qui se mobilise contre les microbes ennemis, et c'est la raison pour laquelle on déconseille formellement l'usage de produits antiseptiques pour la toilette quotidienne.
  • Contre le rayonnement solaire Ultra Violet grâce à la mélanine sécrétée par la couche basale de l'épiderme.

Une fonction- régulatrice dans l'indispensable maintien d'une température interne constante (environ 37 °).

  • Contre une chaleur excessive, les capillaires se dilatent, ce qui permet d'évacuer à l'extérieur le surplus de température, la sudation amplifiant cela.
  • Contre un froid intense, les capillaires se contractent, ainsi que les muscles des poils (ce qui donne la choir de poule).

Une fonction sensitive, les terminaisons des fibres nerveuses de la peau informant l'organisme quant à la douleur ou au plaisir induits par le toucher.

La peau est le tout premier organe sensoriel qui apparaït lors de l'évolution. Et le sens tactile est le dernier à disparaïtre au terme du processus de vieillissement.
Le vieillissement, justement, parlons-en maintenant, dans sa composante la plus visible, celle de la peau.

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Le vieillissement de la peau

Le vieillissement de la peau est une évolution génétique naturelle qui peut connaïtre une accélération spectaculaire, principalement sous l'effet du soleil et des radicaux libres. On peut résumer ce processus par une équation : vieillissement = perte. C'est la perte d'eau qui a les conséquences les plus immédiates, car cette déshydratation entraïne la formation des rides.

Les rides peuvent apparaïtre dès la trentaine ! Ce sont tout d'abord de très minces lignes qui se dessinent entre le nez et la bouche, au niveau des yeux et sur le front. Puis surviennent les rides dites " d'expression " qui correspondent aux mouvements expressifs du visage : rides péribuccales (de part et d'autre de la bouche), plis du front, pattes d'oie (rides divergentes à l'angle externe des yeux).
La peau devenant de plus en plus sèche et de plus en plus mince, elle perd de son élasticité et se relâche. Le relâchement de peau accentue la marque des rides, par simple effet de pesanteur : les rides ont tendance à s'orienter vers le bas.

Les paupières tombantes et les bajoues sont les autres signes de ce relâchement, la peau n'étant plus suffisamment élastique pour compenser les effets du relâchement. La perte en eau n'est pas la seule cause du vieillissement de la peau.
II importe aussi de s'opposer à la prolifération des radicaux libres qui s'attaquent aux membranes des cellules de collagène et d'élastine, ce qui entraïne une désagrégation du maillage fibreux soutenant l'épiderme, avec les conséquences que l'on connaït sur l'affaissement de la peau et l'approfondissement des rides.

Un radical libre est une molécule qui possède sur son orbite externe un nombre impair d'électrons. L'électron libre (célibataire, en quelque sorte, alors que tous les autres électrons qui gravitent autour du noyau vont toujours par paire) n'a qu'un seul but, dévoyer un autre électron, sur l'orbite d'une molécule voisine (qui est stable, elle), pour s'associer avec lui et former une paire, un couple pour reprendre l'image précédente. Le problème est le suivant : lorsqu'un électron est arraché à sa molécule d'origine par un électron libre cette molécule devient instable. L'électron libéré par la fuite de celui qui a quitté son orbite va chercher à son tour un électron sur une molécule voisine, et ainsi de suite : une véritable réaction en chaïne affecte alors le tissu au sein duquel ce processus se développe.

Cette réaction en chaïne qui déstabilise le milieu au sein duquel elle s'opère provoque une oxydation des cellules, ce qui accélère leur processus de vieillissement. Pour simplifier, on peut comparer cette oxydation à la rouille qui attaque la carrosserie d'une voiture, signe de son vieillissement. Une cellule oxydée est une cellule rouillée. Heureusement, de la même façon que l'on peut protéger une carrosserie avec un produit, on peut protéger les cellules contre l'oxydation avec des compléments alimentaires anti-oxydants.
Mais revenons aux radicaux libres pour mieux comprendre les dégâts qu'ils peuvent causer nu sein de l'organisme, et en particulier de la peau.

Les tissus les plus exposés sont les membranes des cellules car elles sont riches en lipides (principalement en phospholipides) lesquels sont très fragiles. En effet, les longues chaïnes moléculaires des acides gras qui constituent les lipides présentent des signes de faiblesse au niveau des doubles liaisons entre les atomes de carbone, lorsqu'il y a insaturation en hydrogène. Ces doubles liaisons fixent facilement l'oxygène libre. Cette oxydation lipidique provoque un phénomène que l'on connaït bien dans l'alimentation, le rancissement. Un corps gras rance est impropre à la consommation.
II a mal vieilli en quelque sorte. II en est ainsi des cellules.

On distingue plusieurs espèces de radicaux libres :

  • Le radical superoxyde 02 : c'est le plus courrant.
  • Le radical hydroxyle HO, extrêmement toxique et réactif.
  • Le radical hydroperoxyle HOO.
  • Le radical acyloxyle RCOO.
  • Le radical peroxyle ROO.
  • Le radical dioxyde d'azote NOO.

On désigne les réactions en chaïne oxydatives sous le terme de cascades radicalaires. Ainsi, pour reprendre l'exemple précédent, lorsque l'oxygène libre est fixé au niveau des doubles liaisons des acides gras insaturés omniprésents dans les membranes cellulaires, il se forme des radicaux carbonés qui à leur tour entraïnent des désordres en cascade. On appelle cela la péroxydation lipidique.

Une membrane péroxydée ne remplit plus parfaitement sa fonction principale qui est de faciliter l'osmose, c'est à dire les échanges du milieu extracellulaire vers la cellule (pour nourrir celle-ci) et du milieu intracellulaire vers l'extérieur (pour évacuer les déchets métaboliques). Les cellules aux membranes péroxydées sont imparfaitement nourries, et asphyxiées par l'accumulation de leurs propres déchets. Leur vieillissement en est accéléré. II en est ainsi lorsque les radicaux libres détruisent l'architecture moléculaire du derme en s'attaquant aux cellules constituant les protéines de collagène et d'élastine qui forment la trame fibreuse du derme, en soutien de l'épiderme. Sans oublier celles des glycosaminoglycanes qui comblent la matrice extracellulaire entraïnant la cohérence de ce tissu très sensible aux radicaux libres, en particulier lors de l'exposition au soleil.
Les radicaux libres agressent également les protéines qui constituent l'épithélium cutané, la kératine et la mélanine.

C'est ainsi que la peau perd sa souplesse et son éclat.
Plus grave encore, lorsque les radicaux libres s'attaquent à l'ADN des noyaux cellulaires (Acide Désoxyribonucléique porteur du code génétique) il se produit un dysfonctionnement anarchique qui conduit à la cancérisation des tissus concernés.
Les dermatologues ne cessent de le répéter : l'oxydation induite par le rayonnement Ultra Violet provoque dans le pire des cas le cancer de la peau, dans l e meilleur des cas un vieillissement accéléré, prématuré.

Autre cascade radicalaire : les radicaux libres entraïnent la formation d'une substance très nocive nommée lipofuschine, qui est constituée d'agrégats de molécules d'acides gras oxydées et de mélanine oxydée. Cette lipofuschine attaque l'épithélium cutané. D'ailleurs, le taux de lipofuschine dans le plasma sanguin est un véritable marqueur de l'âge physiologique réel de chaque personne.
Les radicaux libres affectent aussi l'endothélium vasculaire, ce qui n'arrange rien au niveau de la peau, fortement vascularisée comme nous l'avons écrit.
La prévention anti-radicalaire existe, heureusement. Elle concerne les nutriments dits anti-oxydants : Vitamine C, Vitamine E, Béta-carotène précurseur de Vitamine A et Sélénium. Ces nutriments agissent seuls ou en combinaisons comme cofacteurs enzymatiques, formant 2 enzymes anti-oxydantes précieuses :

  • La Superoxyde Dismutase (SOD) qui scinde le radical libre le plus fréquent (le Superoxyde 02) en métabolites non opérationnels. Synthétisée par le foie, la SOD est une molécule protéique au sein de laquelle les acides aminés sont associés à du zinc.
  • La Glutathion Péroxydase (GSHP) qui scinde le radical libre le plus toxique et le plus agressif (l'hydroxyle HO) en métabolites inactifs. Synthétisée par le foie, la GSHP est une macromolécule protéique au sein de laquelle les acides aminés sont associés au sélénium.

Comme on le voit, pour fabriquer les deux enzymes anti-oxydantes que sont la Superoxyde Dismutase et la Glutathion Péroxydase l'organisme (en l'occurrence le foie) a besoin de puiser dans l'alimentation et des protéines et deux oligo-éléments (le zinc et le sélénium). A défaut d'une alimentation suffisamment équilibrée et diversifiée, la prise de compléments alimentaires contenant du zinc et du sélénium est indispensable pour freiner le vieillissement de l'organisme en général, celui de la peau en particulier.

La diminution progressive de la sécrétion hormonale est aussi un facteur de vieillissement de la peau. Pour prendre un seul exemple, jusqu'à l'âge de 20 ans, nous produisons en quantité de la DHEA qui influe directement sur l'éclat et la jeunesse de la peau. Sur la BEAUTÉ en un mot. Puis cette sécrétion va en diminuant. Lentement jusqu'à la fin de la quarantaine, puis de plus en plus rapidement.
La déhydroépiandrostérone (DHEA) est une hormone corticoïde, c'est à dire qu'elle est produite par les glandes corticosurrénales, conjointement à la cortisone, à la prednisone et à la corticostérone. Ces hormones corticoïdes ont une action anti-inflammatoire et elles interviennent dans la régulation du stress, la stimulation des défenses immunitaires et le métabolisme digestif des trois groupes d'aliments, les protéines, les lipides et les glucides. On parle beaucoup de la DHEA en ce moment dans les médias à cause de l'étude clinique menée il y a quelques années par un médecin français, le Professeur Baulieu. Celui-ci a donné à plusieurs centaines d'hommes et de femmes âgés de 60 à 79 ans venus en consultation de gériatrie une dose de 75 mg de déhydroépiandrostérone par jour pendant 1 an. Cette étude a démontré que la déhydroépiandrostérone était un précurseur métabolique des hormones sexuelles, la testostérone chez l'homme, les oestrogènes chez la femme.

En donnant de la déhydroépiandrostérone à des personnes âgées de 60 à 79 ans, ceci eut pour effet de réveiller les sécrétions de testostérone et d'oestrogènes en ,sommeil. Les conséquences induites furent la stimulation de la libido, l'atténuation de la sécheresse de (a peau (les hormones entraïnent une meilleure hydratation de celle-ci) et une amélioration du bien être physique et psychologique. Au sens propre, les gens furent mieux dons leur peau.

II y a d'autres facteurs qui influent sur le vieillissement de la peau

  • Le tabagisme (une réelle catastrophe pour la peau).
  • L'abus d'alcool.
  • L'obésité.
  • La mauvaise hygiène alimentaire (abus de sucres et de graisses).
  • La sédentarité.
  • Le manque de sommeil.
  • Le stress.
  • La pollution atmosphérique.
  • L'exposition prolongée au soleil.

Sans parler de l'usage répété de produits cosmétiques souvent trop agressifs pour la physiologie si spécifique de la peau.

Voilà pourquoi le " soin dermoprotecteur " Derm'Alep est si judicieux, si précieux au quotidien, en lieu et place de ces produits qui envahissent aujourd'hui les linéaires, promus par des campagnes publicitaires incitant à l'achat alors qu'ils contiennent certains composants (colorants, conservateurs, parfums) pouvant induire bien des " problèmes " et accélérer au final le vieillissement cutané.
Derm'Alep est un produit dermocosmétique hypoallergénique de grande qualité, d'une totale innocuité, pouvant être utilisé en toute sécurité.